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magasin

  • Quand ça mord, ça mord !

    La scène se passe dans un grand magasin. Un vendeur dit à un client :
    - Regardez-moi cette canne à pêche ! Une merveille ! Avec ça, vous attirez le brochet à cent lieues à la ronde ! Naturellement, je vous mets trente mètres de fil avec, ainsi qu'une dizaine de mouches et cinq ou six hameçons. Mais j'y pense, il vous faut un petit tabouret pour vous asseoir. Vous ne pouvez pas pêcher debout ! Attendez, nous allons changer de rayon. Tenez, voici un petit tabouret entièrement sculpté à la main... Il est exactement à votre taille. Et il a les pieds spécialement conçus pour ne pas s'enfoncer dans la vase. Et le panier ? Mon Dieu, j'allais oublier le panier ! Il vous faudra bien quelque chose pour mettre le poisson dedans. Voilà un modèle qui peut contenir jusqu'à dix kilos de poisson. C'est de l'osier tressé, une affaire en or ! C'est le dernier qui me reste. Et vous avez l'intention d'aller pêcher où ? Moi, je vous conseille carrément la mer. Mais alors, il vaudrait mieux avoir un bateau. Oh ! je ne vous dis pas un yacht, mais juste une petite barque. Attendez ! Venez avec moi au sous-sol. Voici une barque insubmersible en duralumin, recommandée par le syndicat des pêcheurs à la ligne. Elle vous est livrée avec le gouvernail et deux rames. Mais si vous voulez, on peut y adjoindre un petit moteur ! Oui, je crois que c'est préférable si la mer est mauvaise. Nous disons donc le modèle avec un moteur de 3 CV. Parfait ! Eh bien, je crois que vous avez tout ce qu'il vous faut. Et vous comptez y aller comment, à la mer ? L'idéal, c'est de pouvoir partir et rentrer à l'heure qu'on veut. Tenez, accompagnez-moi au rayon des vélomoteurs. Regardez-moi cette petite moto. D'ailleurs, c'est plutôt cette grosse cylindrée qu'il vous faut. Avec ça, vous partez de chez vous à sept heures du matin et vous arrivez à la plage avant tout le monde. Mais non, ce n'est pas cher ! Je vous fais la moitié avec six mois de crédit. Eh bien, marché conclu ! Tout vous sera livré demain matin. Si vous voulez bien passer à la caisse...
    Et le client, subjugué, qui n'a pas eu le temps d'ouvrir la bouche, laisse un chèque d'une somme faramineuse. Alors le patron du grand magasin, qui a suivi toute la scène de loin, s'approche du vendeur et siffle d'admiration :
    - Eh bien, mon vieux, on peut dire que vous êtes un vrai caïd ! Il est entré pour acheter une canne à pêche et il repart avec tout un matériel, un tabouret, un panier, un bateau, une moto !
    - Oh ! dit le vendeur, il n'est pas entré pour acheter une canne à pêche. Je l'ai rencontré au rayon des tampons périodiques. Alors je lui ai dit :
    - Week-end foutu pour week-end foutu, pourquoi vous n'iriez pas à la pêche ?

  • Question de temps

    Isaac doit s'absenter quelques instants de son magasin de confection. Mais il a tellement peur de perdre des clients qu'il accroche un écriteau à la porte :
     
    JE REVIENS DANS UN QUART D'HEURE.
     
    Puis il se dit que les gens n'auront pas la patience d'attendre. Alors il ajoute :
     
    JE SUIS DEJA PARTI DEPUIS 10 MINUTES.

  • Business is business

    Abraham a accroché devant son magasin une grande pancarte :

    ICI 20 % DE REMISE !

     
    Alors Jacob, qui tient un magasin presque à côté, accroche une pancarte un peu plus grande :

    ICI 30 % DE REMISE !!!


    Et puis arrive Samuel, qui est propriétaire du magasin situé entre les deux autres. Il voit les deux pancartes et se dit : "Impossible de descendre plus bas". Il réfléchit un peu, puis installe au-dessus de sa porte une grande banderole :

    ENTRÉE PRINCIPALE
  • On s'installe

    Un couple en train de rénover le magasin qu'il vient d'acquérir est assis pour prendre sa pause-café. Tout est désert à l'intérieur, il n'y a que quelques tablettes d'installées sans aucune marchandise. L'homme dit à son épouse :
    - Je te parie que d'ici quelques minutes, un passant va mettre son nez à la vitrine et demander ce qu'on vend. Il n'a pas fini sa phrase qu'un petit vieux met son nez à la vitrine, entre et demande :
    - Qu'est-ce que vous vendez ici ?
    - On vend des trous du cul, dit le mari d'un ton sarcastique tandis que sa femme se retient de rire.
    - Oh, ben ça a l'air de bien marcher, dit le papy. Il n'en reste déjà plus que deux !