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  • L'art et la matière

    Toto est installé en plein milieu du trottoir, juste à côté d'un grand tas de merde, et s'amuse comme un fou à en faire de petites sculptures. La concierge s'approche et lui dit :
    - Mais c'est sale, ce que tu fais, Toto ! Pourquoi tu fais ça ?
    - Ben quoi, je suis un artiste. Je fais du modelage.
    - Ah bon ? Et qu'est-ce que tu modèles ?
    - Ben une concierge.
    - Oh ! s'étrangle la pipelette. Oh ! le petit mal élevé !
    Et elle va se plaindre à l'agent de police qui règle la circulation au coin de la rue. Pendant ce temps, c'est le curé qui tombe en arrêt devant cet étrange spectacle :
    - Mais enfin, Toto, qu'est-ce que tu fabriques ?
    - Je fais du modelage. Je suis un artiste.
    - Du modelage ? Mais pourquoi ne prends-tu pas de la terre glaise ? Et d'abord, qu'est-ce que tu modèles ?
    - Un curé. Ça se voit bien, non ?
    Horrifié, le curé va à son tour raconter l'histoire au policier de service. Alors celui-ci s'amène en faisant des moulinets avec son bâton blanc et dit à Toto :
    - D'accord, je sais, tu es un artiste et tu fais du modelage. Et là, tu modèles quoi ? Un flic ?
    - Oh non, monsieur l'agent. J'aurai jamais assez de merde.

  • Original

    Accroupi au milieu du trottoir, un gars est occupé à dessiner des ronds invisibles par terre. Le doigt tendu en avant, il trace soigneusement des cercles et des cercles à n'en plus finir. Au bout d'un moment, un policier s'approche et lui touche l'épaule :
    - Dites donc, mon vieux, z'êtes pas un peu marteau, non ? Vous pourriez au moins prendre un bout de craie pour qu'on les voie, vos petits ronds. Vous n'avez rien de plus utile à faire ? Vous avez vos papiers ?
    Le gars se retourne, visiblement excédé. Il regarde le policier avec l'air candide d'un honnête travailleur qu'on empêche de faire son boulot. Il soupire profondément et essaie de s'expliquer :
    - Mais monsieur l'agent, figurez-vous que j'ai un métier, moi. Et un métier propre ! Et un métier qui n'est pas à la portée de tout le monde ! Je suis sexeur d'hippopotames.
    - Hein ? Vous êtes quoi ?
    - Je suis sexeur d'hippopotames ! Ça veut dire que je détermine le sexe des petits hippopotames avant leur naissance.
    - Sans blague ? Et c'est pour ça que vous faites des ronds par terre ?
    Alors le gars devient tout rouge et se met à crier :
    - Mais enfin, monsieur l'agent, vous n'imaginez tout de même pas que sexeur d'hippopotames, c'est un emploi à plein temps ?

  • Meuh !

    Un paysan hindou va voir le yogi :
    - Je n'en peux plus. Nous vivons à neuf dans une petite cabane branlante. Les enfants hurlent. On a faim. On est tous couverts de plaies. On n'a pour toute nourriture que le lait de la vache. Qu'est-ce que je dois faire ? 
    - Prends la vache, dit le yogi, et fais-la entrer dans la cabane. 
    - Mais enfin, c'est de la folie ! On est déjà les uns sur les autres là-dedans... 
    - Fais ce que je te dis.
    Quinze jours après, le paysan revient et il dit :
    - Maintenant, c'est l'enfer. Les enfants sont malades. La cabane est pleine de bouse. La vache nous réveille plusieurs fois dans la nuit. Je ne sais plus quoi faire.
    Et le yogi dit :
    - Fais sortir la vache.

  • Gros chagrin

    Dans un compartiment de train, un gosse pleure à fendre l'âme.
    - Mais pourquoi pleures-tu comme ça ? lui demande un voyageur.
    Et le gamin répond entre deux reniflements :
    - Parce que ma mère a pris un amant.
    - Mais enfin, dit l'autre, ce n'est pas une raison pour pleurer. Ce sont des choses qui arrivent. Tiens ! Tu veux que je te dise ? Moi aussi, ma mère, elle avait des amants. Est-ce que je pleure ?
    Et tous les autres voyageurs font chorus pour avoir la paix. Il y en a un qui dit :
    - Moi aussi, ma mère avait un amant ! Je ne m'en porte pas plus mal.
    Et un autre :
    - Et moi aussi. Tiens ! Prends un mouchoir et arrête de sangloter.
    Et un autre encore :
    - Moi, ma mère, elle en a eu mille, des amants. Ça ne m'a jamais mis dans des états pareils.
    Il n'y a qu'un type, dans le coin du couloir, qui ne dit rien. Mais au bout d'un moment, il sort une cigarette de sa poche et demande négligemment :
    - Parmi tous ces fils de putes, il y en a un qui aurait du feu, par hasard ?

  • That is the question

    Deux psychanalystes venus à New York pour participer à un congrès rentrent déjeuner à leur hôtel. Dans l'ascenseur, le groom, tout souriant, leur dit :
    - Beau temps, aujourd'hui, messieurs.
    En sortant sur le palier, les deux psys se regardent, perplexes. L'un demande à l'autre :
    - À ton avis, qu'est-ce qu'il a voulu dire par là ?

  • Starlette

    Une starlette raconte à l'une de ses amies :
    - Hier, mon producteur a eu le culot de sonner chez moi au moment où je venais de me coucher. J'ai mis un slip pour aller lui ouvrir. Et tu ne sais pas ce qu'il m'apportait ? Un collier de perles ! Alors je lui ai dit : "Non, mais vous me prenez pour une grue ? Puisque c'est comme ça, je ne veux plus vous voir !"
    - Ça alors ! Et qu'est-ce qu'il a fait ?
    - Il est réglo. Il a éteint la lumière.

  • Effeuillage

    C'est une maman qui dit à son fils :
    - Allez, petit dévergondé ! Enlève ma robe immédiatement !
    Et le môme, terrorisé, obéit tout de suite. Mais sa mère continue :
    - Plus vite que ça ! Enlève mes bas ! Enlève mon soutien-gorge... Allez, hop ! Enlève mon slip ! Non, mais qu'est-ce que c'est que ces manières ? C'est la dernière fois, tu entends ? Je ne veux plus te voir porter mes vêtements.

  • La minute culturelle

    Dans un bar, deux amis discutent :
    - Qu'est-ce que tu as fait à Paris ?
    - Je suis allé voir Toulouse-Lautrec.
    - Sans blague ? Ça avait lieu à Paris ?
    - Oui, je t'assure.
    - Et alors, qui a gagné ?

  • Ami-ami

    Dans la forêt vierge, au pied d'un grand baobab, un lion est en train de parlementer avec un singe qui s'est réfugié dans les branches.
    - Je t'en prie, descends de là. Je te promets que je ne te ferai pas de mal. Je cherche seulement un compagnon de jeu. Tout le monde a peur de moi et ça me désespère.
    - Ouais, réplique le singe, tout ça c'est du baratin. Dès que je serai descendu, tu vas me sauter dessus et me bouffer. Je connais les gens de ton espèce.
    - Mais non, je te jure que je suis sincère. Je ne demande que de l'affection. Je ne cherche que l'amour. Tiens, pour te prouver ma bonne foi, je vais m'attacher les pattes. Comme ça tu n'auras plus peur.
    Et joignant le geste à la parole, le lion arrache une longue liane avec laquelle il se ligote les pattes. Puis il attend, soumis, que le singe vienne le rejoindre.
    - Je veux bien descendre, dit le singe, mais alors il faudra que tu te laisses passer une muselière.
    - D'accord.
    Et le singe, dégringolant prudemment de sa branche, saute devant le lion et s'empresse de lui museler solidement le mufle avec d'autres lianes. Puis il le regarde avec une certaine satisfaction.
    - Tu as bien dit que tu ne cherchais que l'amour ?
    - Mais oui, dit le lion.
    Le singe se met à trembler de tous ses membres.
    - Tu as donc encore peur de moi ?
    - Non, non, dit le singe, tout couvert de sueur. Je tremble parce que c'est la première fois de ma vie que je vais enculer un lion.

  • A vos souhaits

    Une jeune femme terriblement enrhumée a pris la précaution d'emporter deux mouchoirs avant de se rendre à un grand dîner. Elle en met un dans son sac et l'autre dans son corsage. Au dessert, elle ne peut plus décemment se servir du premier mouchoir qui est ruisselant. Elle met sa main dans son corsage pour chercher l'autre. Mais il a dû glisser. 
    Elle fouille fiévreusement à droite et à gauche, tout le long de sa poitrine. 
    Elle y met les deux mains. Et soudain, elle s'aperçoit que les conversations ont cessé et que tous les convives ont le regard fixé sur elle. Alors elle retire précipitamment les mains de son corsage et dit en rougissant : 
    - J'étais pourtant sûre d'avoir les deux en arrivant...

  • Nuance

    Un curé et un rabbin déjeunent ensemble. Au milieu du repas, le curé ajoute de l'eau dans son vin. Le rabbin s'indigne :
    - Un vin pareil ! Le baptiser, c'est un sacrilège.
    Le curé regarde l'autre en coin et lui glisse :
    - Je ne le baptise pas, je le coupe.

  • Aristocratie

    Une dame entre dans un restaurant russe avec un basset qu'elle tient en laisse. Un maître d'hôtel se précipite vers elle :
    - Madame, soyez la bienvenue chez nous. Nous représentons la crème de la vieille Russie. Je suis un ancien grand-duc, le cuisinier est un ancien colonel des cosaques et la caissière est une petite-nièce du tsar. Que puis-je pour vous ?
    - Pas grand-chose, dit la dame. Je voudrais juste un os à moelle pour mon basset qui est un ancien saint-bernard.

  • En chantant

    Un policier voit un gamin qui pleure dans la rue.
    - Qu'est-ce qu'il y a, mon grand ? Pourquoi tu pleures ?
    - C'est parce que je veux faire pipi, hoquette le gamin.
    - Bon, viens avec moi.
    Et il l'emmène dans un urinoir. Mais le môme continue à sangloter :
    - Maman me la sort ! Je peux rien faire si on me la sort pas !
    Un peu gêné, le policier déboutonne la braguette du petit bonhomme et il l'aide comme il peut. Mais le gosse chiale toujours :
    - Maman a l'habitude de me chanter une chanson ! Autrement, je peux pas faire pipi.
    Le policier commence à s'énerver, mais pour en finir au plus vite avec ce petit casse-pieds, il se met à chanter :
    - Ma cabane au Canada...
    - Non ! Pas celle-là, hurle le môme. Celle-là, c'est pour me faire chier.

  • Noir c'est noir

    Qu'est-ce qui est noir, qui pleure et qui a une queue à deux mètres sous terre ?
     
    Une veuve.
     
    Pour voir la réponse, sélectionnez la zone colorée.
     
     

  • Quelle ferveur !

    Marius et Olive sont venus prier la Bonne Mère.
    - Bonne Mère, dit Olive qui est très pauvre, fais quelque chose pour moi, j'ai absolument besoin de 1500 euros avant la fin de la semaine.
    Quant à Marius, qui est très riche, il prie d'une autre manière :
    -Bonne Mère, fais monter les valeurs boursières, que les taux d'intérêt de changes internationaux des banques centrales puissent monter sans cesse, que le dollar s'enflamme sur les places boursières mondiales, que l'or s'envole afin que je puisse vite trouver les 40 briques dont j'ai besoin.
    Mais, comme Olive recommence sa prière, Marius exaspéré s'approche et lui tend une liasse de billets.
    - Tiens, les voilà tes 1500 balles. Maintenant, ferme ta gueule et laisse-la se concentrer sur moi !

  • Saut de puce

    Un polytechnicien étudie les sciences naturelles. Il installe une puce sur une feuille de papier et lui dit :
    - Saute !
    Et la puce saute. Alors il lui coupe les pattes et dit :
    - Saute !
    Mais la puce ne saute pas. Consciencieusement, le polytechnicien note dans son carnet d'expériences :
    "Quand on coupe les pattes à une puce, elle devient sourde."

  • Bavard oiseau...

    Une brave dame achète un perroquet à une tenancière de bordel. Elle l'installe sur un perchoir dans son salon. Et le perroquet dit :
    - Tiens, la patronne a changé...
    Et à midi, quand les deux filles de la dame arrivent, le perroquet dit :
    - Tiens, les filles aussi ont changé...
    Et le soir, quand rentre le mari, le perroquet le regarde et dit :
    - Ah ! ben y a au moins un client qui change pas !

  • Bienfaiteurs

    C'est le petit Samuel qui écrit à Dieu :
    "Mon Dieu, papa n'a plus de travail et maman est très malade. Mes frères et soeurs n'ont plus rien à se mettre. Tu vois qu'on est très malheureux. Si tu pouvais m'envoyer mille euros, ça ferait plaisir à tout le monde."
    Les postiers, ne pouvant faire parvenir la lettre à son destinataire, sont bien obligés de l'ouvrir. Ils sont tellement bouleversés par la détresse de cette famille qu'ils décident de se cotiser. Ils font la quête et réunissent cinq cents euros qu'ils envoient au pauvre gamin.
    Trois jours plus tard, ils ouvrent avec curiosité une autre enveloppe, portant la même écriture et adressée au même destinataire :
    "Merci, mon Dieu. J'ai bien reçu l'argent. Mais la prochaine fois, envoie plutôt un chèque, j'ai des doutes sur le facteur."